Les danses magiques des Calushari peuvent guérir ceux qui ont été victimes des mauvais génies.
Les jeunes gens qui désirent accéder au rôle de Calushari se réunissent par groupes de sept, neuf ou onze. Ils doivent prêter serment d’assiduité et de fidélité à leur étendard. Ce sont de véritables officiants du mystère. Loin des villages, dans une prairie, les Calushari s’exercent pendant des semaines aux danses acrobatiques enseignées par leurs ainés.
Au XVIIe siècle, les Calushari étaient vêtus de robes blanches, ils avaient les cheveux ébouriffés par le vent pour mieux s’identifier à l’image des fées.
Aujourd’hui, leurs vêtements sont toujours blancs, mais ils portent, croisées sur leur poitrine, des ceintures rouges. Des flots de rubans en guise de chevelure pendent à leurs grands chapeaux.
Aux mains, chacun porte un gourdin qui, autrefois, représentait un cheval de bois. D’où leur appellation de « caracoleurs ».
Le costume des Calushari n’est pas relié à une région particulière mais à tout le pays. Ce costume est typique de ces danseurs.